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Transition Féminine

Transition de genre

Transition Féminine

Il nous semble important de préciser en amont que la transition physique et hormonale n’est en aucun cas une obligation. 

Hormones

  • Antiandrogènes

Les antiandrogènes freinent la production de testostérone et/ou empêche la transmission de celle-ci à son récepteur.

 

Effets notoires :

– réduction de la libido (moins d’érections spontanées)

– réduction de la pilosité 

– interruption du processus de chute des cheveux

 

Effets secondaires notoires :

– stérilité

– fatigue

– apathie

– faiblesse musculaire

 

 

  • Oestrogènes

Les œstrogènes ont aussi une action inhibitrice sur la production de testostérone et induisent la féminisation:

 

Effets notoires :

– développement mammaire

– adoucissement de la voix

– modification de la répartition des graisses

– plus forte émotivité.

 

Attention, ces substances n’ont pas d’influence sur la voix, il est souvent nécessaire de recourir à l’orthophonie pour parvenir à parler plus aigu. Souvent, ils n’ont aussi qu’un effet limité sur la barbe. L’épilation au laser ou l’épilation électrique peut être nécessaire. La pilosité sur les autres zones du corps réagit normalement mieux au traitement.

 

Effets secondaires notoires :  augmentent le risque de thrombose (caillots sanguins). Votre endocrinologue peut vous indiquer si ce traitement est le plus sûr pour vous. Les thromboses surviennent essentiellement chez les femmes qui fument. C’est pourquoi il est essentiel d’arrêter de fumer au cours du traitement.

 

On prescrit généralement aux jeunes patients des œstrogènes par voie orale, et plus tard par voie transdermique (gel ou patch). Il n’existe aucun avantage à ajouter de la progestérone au traitement et c’est pour cette raison que l’on n’en administre pas au sein de l’UZ. 

 

 

 

  • Qui ne peut pas recevoir d’hormones féminines ?

Certaines personnes présentent un risque accru de complication à cause des œstrogènes et éviteront dès lors d’en prendre. Les œstrogènes sont à proscrire en cas d’hypertension grave (pression sanguine élevée), d’antécédents de thrombose ou de risque connu, d’antécédents d’hémorragie cérébrale et en cas de maladies hépatiques graves.

La prise d’œstrogène s’accompagne toujours d’une faible augmentation du risque de cancer du sein, surtout si vous avez des antécédents familiaux de cancer du sein. Il est indiqué de procéder à un auto-examen mensuel voire à une mammographie sur avis médical.

Chirurgie faciale (FFS)

La procédure de chirurgie de féminisation faciale relève de la compétence d’un chirurgien esthétique est peuvent consister en diverses procédures en fonction des besoins exprimés par la personne : 

– Réduction des bosses frontales (suppression des rebords saillants au-dessus des yeux)

– Lifting des sourcils / du front

– Avancement du scalp

– Remodelage des pommettes

– Correction nasale

– Lifting des lèvres

– Remodelage du menton

– Correction de la pomme d’Adam

Augmentation mammaire

Même après une thérapie hormonale de plusieurs années, la plupart des femmes trans présentent trop peu de tissu mammaire, il existe alors des procédures d’augmentation mammaire permettant d’augmenter la taille de la poitrine si tel est le souhait de la personne. 

 

Grâce à une petite incision pratiquée au niveau des aisselles, au bord de l’aréole ou à la hauteur du pli sous les seins, il est possible d’introduire des prothèses mammaires qui viendront généralement se placer derrière les pectoraux. Les chirurgiens préfèrent généralement placer les prothèses derrière le muscle pour avoir une meilleure couverture et augmenter les chances d’obtenir des seins souples. La méthode précise d’insertion des prothèses (par les aisselles avec l’endoscope, au moyen d’une petite incision circulaire au bord du mamelon et de l’aréole ou d’une incision sous les seins) dépend principalement de vos préférences personnelles.

 

Les prothèses mammaires se composent toujours d’une enveloppe externe en silicone ferme, dont la surface est rugueuse ou lisse. Les prothèses contiennent un gel de silicone ou du sérum physiologique (solution d’eau salée). Le gel en silicone a l’avantage d’offrir un toucher plus souple, mais l’inconvénient est qu’il peut migrer en cas de rupture. Les prothèses remplies de sérum physiologique ont pour avantage d’être totalement sûres, mais elles donnent un résultat moins naturel au toucher.

Leur volume peut être adapté au tissu des glandes mammaires déjà présent et en fonction des souhaits de la personne.

Vaginoplastie

Pour pouvoir subir une orchidectomie ou une vaginoplastie, vous devez être majeure et en possession d’un courrier rédigé par votre praticien (psychologue, psychiatre, sexologue, etc.). Vous devez également prendre des hormones de substitution pendant au moins un an (œstrogènes).

 

Lors d’une reconstruction vaginale, le contenu du pénis, à savoir le corps caverneux, est presque intégralement retiré. La peau du pénis est soudée à l’extrémité et retournée vers l’intérieur pour créer les parois du vagin (qui conserve des sensations). Cela signifie donc que la peau de l’extérieur du pénis recouvre désormais l’intérieur du vagin. On approfondit parfois le vagin à l’aide d’une greffe de peau.

On ôte naturellement aussi les testicules et la partie postérieure du scrotum est utilisée comme un bourrelet de peau distinct permettant d’élargir l’entrée du vagin.

Le sommet du gland, très sensible, est entièrement dissocié du corps caverneux et est utilisé pour reconstruire le clitoris, avec une certaine quantité de prépuce, à l’aide duquel on peut reconstruire les petites lèvres.

Les deux parties extérieures du scrotum permettent, elles, de reconstruire les grandes lèvres.